Alors que tous les regards sont tournés vers la crise climatique, l’érosion de la biodiversité est passée sous silence. Pire, l’administration l’aggrave en autorisant la chasse d’espèces indispensables à l’équilibre des écosystèmes. Notre mission : chasser les préjugés et porter la voix des animaux sauvages.

Aujourd’hui, la sauvegarde de la biodiversité ne passe pas seulement par la protection des espèces en danger les plus emblématiques. Malgré les discours de nos politiques déplorant l’érosion de la biodiversité, la France reste le pays européen qui permet la chasse du plus grand nombre d’espèces et dans lequel les décisions, préfectorales comme nationales, sont clairement dictées par le lobby de la chasse.

Notre rôle, en tant qu’association agréée pour la protection de l’environnement, est de nous imposer à nouveau dans ce débat et de convaincre les citoyens français que la chasse, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, est délétère pour la nature et l’intérêt général.

Notre position ne repose pas seulement sur l’éthique ; elle est aussi fondée sur des bases de données scientifiques et juridiques solides.

Comment agit AVES France pour défendre la faune sauvage locale ?

• • Documentation : Collecte de données auprès des DDT, recherche de publications scientifiques.
  • Veille  : Recherche et analyse des projets d’arrêtés liés à la chasse. Proposition d’un argumentaire et relais pour inciter les sympathisants à participer aux consultations publiques.
  • Justice  : Sélection des arrêtés pour lesquels nous estimons légitime de contester la légalité devant les tribunaux administratifs. En nous appuyant sur les données scientifiques disponibles, les manquements des préfectures (ou de l’État) et les jurisprudences établies, nous obtenons de plus en plus de suspensions et d’annulations d’arrêtés préfectoraux liés à la chasse.
  • Sensibilisation : Réhabilitation de l’image de certaines espèces injustement chassées. Rédaction de plaidoyers, tels que le Plaidoyer contre la vénerie sous terre du blaireau, reprenant les dernières données scientifiques et juridiques pour prouver que la période complémentaire de vénerie sous terre du blaireau est illégale et doit être interdite. Rencontres avec les responsables politiques.
  • Réparation : À travers le Programme Renatur’Action, AVES France réhabilite des terrains situés dans un environnement dégradé par l’agriculture intensive afin d’y réintroduire la vie sauvage (création de talus, plantations de haies, creusement de mares…).